Le mal sans bien faire

(PFFF ! no 20240226) Dans The Cockail Party, l’un des personnages de T.S. Eliot estime que (trad. par Henri Fluchère):

La moitié du mal que l’on fait en ce monde
Est dû aux gens qui veulent se sentir importants.
Ils ne veulent pas faire le mal – mais le mal leur est indifférent.
Ou bien ils ne le voient pas, ou bien ils le justifient,
Parce qu’ils sont absorbés dans un interminable effort
Pour penser du bien d’eux-mêmes.

[Half the harm that is done in this world is due to people who want to feel important. They don’t mean to do harm; but the harm does not interest them. Or they do not see it, or they justify it because they are absorbed in the endless struggle to think well of themselves.]

J’y pense souvent ces temps-ci.