(PFFF ! no 20221011) Un jour, Adam Payton, pizzériste de pizza new-yorkaise à Manhattan, une petite ville au Kansas, aurait reçu un appel d’un client se plaignant d’une erreur dans sa commande. Étrange: Adam ne livrait pas de pizza à l’époque. À son insu, son menu figurait dans le répertoire de DoorDash, un service de livraison en-ligne devenu important. Encore plus fort, sa pizza coûtait huit dollars de moins que dans son propre resto!
Sur la suggestion d’un ami connaisseur en arbitrage financier, Adam se serait alors mis à commander sa propre pizza, empochant chaque fois un petit profit, sans oublier une pizza gratuite. Pour optimiser son rendement, il aurait fini par ajouter à son menu de la pâte fraîche et de faire des profits sur qqch qui coûte presque rien et qui se fait en un tournemain. L’opération se serait donc transformé, le temps qu’il ne se tanne, en machine à sous plus que généreuse. Combien Adam a fait au juste, l’histoire ne le dit pas.
Le pire dans tout ça est que ce système qui court à sa perte pourrait avantager DoorDash. Dans l’économie virtuelle, la croissance prime sur la profitabilité: voir ses ventes exploser permet de s’en targuer. Tant que les montants versés aux restaurateurs sont surpassés par ceux obtenus conséquemment des investisseurs en capital-risque, le jeu en vaut la chandelle.